Prochain concert

David Grubbs with Andrea Belfi and Stefano Pilia le 08/06/2013

Retour de David Grubbs, deux ans après un très beau concert au Sonic, cette fois il est en version trio


Recevoir un mec qui a bouleversé la musique et ta vie, c'est un peu le rêve non?
On est en 1994, 1995, Jim O'Rourke est le producteur le plus important de la planète et son principal projet se nomme Gastr Del Sol au coté d'un certain David Grubbs.
A eux deux ils révolutionnent la pop / folk en allant chercher des influences dans la country (John Fahey), la musique minimaliste américaine (Tony Conrad surtout) et plus tard l'électronique de pointe (Oval).


Samedi 08 juin 2013
21h00
10 euros

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DAVID GRUBBS (US / avant-pop-folk / Drag City)

http://www.dragcity.com/artists/david-grubbs

Féru d'expérimentations tous azimuts (notamment aux côtés des agitateurs du label Rectangle), David Grubbs se veut aussi un chantre du songwriting le plus classique ? deux facettes pas nécessairement contradictoires et qui ont, en tout cas, trouvé un terrain d'entente idéal le temps de Rickets & Scurvy. En tous points radieux, cet album, dont l'apparente simplicité n'a d'égale que la flagrante intensité, s'avère un digne rejeton de Camoufleur (1998), grandiose chant du cygne de Gastr Del Sol, le plus célèbre des groupes confidentiels des années 90. Gastr Del Sol abattu en plein vol, ses deux copilotes, Jim O Rourke et David Grubbs, poursuivirent solitairement leurs planantes explorations en long, en large et en travers d'une americana bis. Dans la lignée d'un Mayo Thompson et de son mythique Red Krayola, Grubbs et O Rourke s'évertuent, en authentiques documentalistes de notre temps, à inventer un folklore tranquillement excentrique et résolument moderne, recherchant ses racines pour mieux, ensuite, les arracher et les jeter au vent. Ritournelles incongrues, folk déviant, blues futuriste, divagations électronisantes (avec l'aide des petits gars de Matmos), couplets d'ici et ponts d'ailleurs, piano triste et guitares folles : tous ces éléments se fondent en un ensemble aussi hétéroclite qu'harmonieux sur lequel, en manière de coup de grâce, Grubbs trimballe son improbable voix d'angelot déchu. L'un des morceaux a pour titre A Dream to Help Me Sleep ("Un rêve pour m aider à dormir") : il est clair que nous avons affaire ici à un rêve qui aide à vivre.

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