Dirty Beaches + Gilles Poizat

Grrrnd Zero et le Sonic vous présentent le concert le plus hype de l'année :

DIRTY BEACHES + Gilles Poizat
mercredi 26 octobre
21h00
6 euros


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DIRTY BEACHES (Taïwan / Rock'n'Roll Suicide)
Une sorte de héros de Wong Kar-wai à la voix d'Elvis perdu dans un film de David Lynch.

http://dirtybeaches.blogspot.com/
http://www.myspace.com/dirtybeaches

"C’est dans des catacombes suintantes d’airs visqueux que le Taïwanais de naissance et néo- Montréalais Alex Zhang Hungtai est allé chercher l’esthétique obsédante et les atmosphères viciées et vicieuses de son premier album.

Fils naturel de Suicide et de l’enfer, de David Lynch et de l’opium, il évoque Chris Isaak qui aurait fini par doubler le dragon à force de le chasser. Crooner des enfers, Dirty Beaches a fait son album comme une BO. Celle d’un film si noir qu’on n’en distingue plus qu’un détail : la frousse.

A ce rock au sang d’encre empoisonnée, on ne confierait ainsi pas notre mère, ni notre soeur : qu’il éructe comme le diable en personne, comme Jerry Lee Lewis ou Jon Spencer, qu’il se drape dans les innocences 50’s-60’s pour se plonger sans délai dans un acide sulfureux (la magnifique True Blue, Lord Knows Best), Badlands est un objet sexuel, sale et méchant. Il est surtout, c’est son paradoxe, un disque d’une immense beauté. Noire." Les Inrocks

Latest tracks by Dirty Beaches
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Gilles Poizat (Lyon / pop)

http://www.myspace.com/gillespoizat

Gilles Poizat chante seul avec une guitare, en équilibre instable au dessus du vide. Il y a le vertige et le vent cinglant. Il y a aussi un doux flottement qui arrive avec l'idée que la chute est toute relative.
On y traverse les profondeurs d'une forêt moussue, l'exaltation d'un champ de fleurs intérieur, la recherche de parasites manipulant le cerveau, les vertiges aux abords de l'amour, et le charme doux de la bizarrerie.
Sa musique coule de source comme un torrent plein de rebondissements. Ses paroles (en anglais ou en français) sont minimalistes. On pourrait y déceler les influences de Syd Barrett, d'Arto Lindsay, de Robert Wyatt, de Deerhoof ou des Beatles.