Lundi 03 octobre 2011
21h00
8 euros
LYDIA LUNCH / BIG SEXY NOISE (USA / Légende No-Wave)
http://www.lydia-lunch.org
"Il serait très réducteur d’écrire l’histoire de Lydia Lunch à la manière d’un conte de fée hardcore transformant une gamine paumée en icône trash de la no-wave et du postpunk new-yorkais de la fin des années 70 : son histoire s’écrit encore aujourd’hui, et elle n’a rien perdu de sa colère, ni de son talent, bien au contraire. Pourtant, on ne peut passer outre l’évocation de la réalité douloureuse de son enfance (misère, inceste) et de son adolescence dans le Lower East Side ravagé par la drogue et la prostitution, pour saisir l’origine de ses blessures, indélébiles, et point de départ de son oeuvre. L’histoire a déjà été racontée mille fois (son «adoption» par Martin Rev et Alan Vega de Suicide à son arrivée à NY, sa relation avec James Chance et leur groupe éclair Teenage Jesus and The Jerks, «cultifié» par Brian Eno qui enregistra cette scène No Wave pourtant éphémère dans sa compilation No New York de 1978), mais Lydia Lunch a réussi à s’échapper de la pression de cette mythologie underground avec ses deux albums solo magistraux («Queen Of Siam» en 80 et «13:13» en 82), qui seront le véritable début d’une carrière qui jalonnera les plus belles fulgurances de la scène underground des ces trente dernières années. Des rencontres déterminantes avec Einstürzende Neubauten, Rowland S.Howard de Birthday Party, Jim «Foetus» Thirwell, Nick Cave ou encore Sonic Youth donneront ainsi naissance à des enregistrements «sur mesure», témoignage punk gothique de la face noire des années 80. Mais Lydia Lunch ne s’arrêtera pas à la musique. Actrice (entre autre dans les films de Richard Kern et son fameux clip de Death Valley ‘69 de Sonic Youth), scénariste et réalisatrice, c’est finalement dans le spoken word (l’ancêtre du slam) qu’elle trouvera sa forme favorite d’expression, notamment avec Exene Cervenka, la chanteuse du groupe X, Henry Rollins ou Hubert Selby Jr (ce dernier préfacera «Paradoxia», son autobiographie rééditée cette année, cette fois-ci préfacée par Virginie Despentes). Une carrière dense, très dense, avec un fabuleux retour au rock ces dernières années, sur disque et sur scène, incarné par son nouveau groupe, Big Sexy Noise, composé de membres de Gallon Drunk, soit l’historique James Johnston (par ailleurs guitariste des Bad Seeds de Nick Cave à partir de 1994), Ian White (à la batterie) et Terry Edwards (au saxophone et claviers aussi aux côtés de Tom Waits, Spiritualized, Siouxsie, Tindersticks ou PJ Harvey). Du lourd donc, et un nouvel album qui renvoie dans les cordes les plus musculeux rockers actuels. Le conte de fée trash de Lydia Lunch ne semble pas vouloir se terminer - elle aura toujours des dragons à combattre - et continue d’écrire les pages les plus excitantes de la grande histoire du rock'n'roll." (FL)
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RANK (Lyon / Post-punk)
http://www.myspace.com/myr
RANK, quatre lettres pour un trio lyonnais qui brasse dans un même élan la Power Pop et le Post punk de la charnière 70’s- 80’s, le lyrisme désabusé de The Smiths (le nom est une référence sans équivoque à l’unique album live des mancuniens), et un certain goût pour la torsion – voire la distorsion- mélodique qui évoquerait tour à tour The Fall et The Pixies. Tendance plutôt simple et directe, pour un groupe formé depuis peu (Mai 2010), mais dont les membres cumulent une expérience certaine de la scène : deux des membres sont des anciens de The Joke, et le troisième y a « officié » quelques mois. RANK a l’ambition de tenir son rang, et en live donc…
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