Kira et le Sonic vous présentent une soirée hors norme parfaite pour un dimanche soir, avec trois groupes du label très hype Not Not Fun (et les labels Hands In The Dark & Ruralfaune) : High Wolf + Cankun + Holy Strays
Dimanche 29 janvier
21h00
6 euros
Holy Strays (France / Pop-electronica / Not Not Fun )
Latest tracks by Holy Strays
« Holy Strays diffuse sa musique sur le label américain Not Not Fun, échange avec Brit de Robedoor et Amanda de L.A. Vampires/Pocahaunted, joue sur scène avec High Wolf et contribue à dessiner le tourbillon de drone psychédélique qui a pris à la fois de l’ampleur et de la maturité pendant cette décennie. Mais Holy Strays n’est pas directement issu de cette scène puisque l’homme derrière le projet, Sébastien Forrester, réside à Paris. Son disque Hyperion, sorti en début d’année, s’y fond pourtant facilement. J’ai découvert sa musique fasciné, comme dans une hallucination douillette, comme quand le sommeil manque et les conversations dans le metro ressemblent à une langue étrangère, à peine compréhensible, à la recherche des sons perdus » (music blog le Monde)
High Wolf (France / post-psychédélique / Not Not Fun)
http://www.myspace.com/highwolfmusic
https://www.facebook.com/pages/High-Wolf/147023801993647?sk=app_204974879526524
"Depuis ses débuts, la musique de High Wolf tend vers une forme d’élévation psychédélique, comme aiguisée et brûlée à même la chair, histoire de transmettre à travers elle des histoires d’un autre monde, d’un ailleurs différent, entre passé sacralisé et futur hanté. Chaque disque traverse ainsi l’esprit comme pour mieux l’électriser et celui-ci, tout nouveau, ne déroge pas à la règle, mais le fait avec une amplitude différente. Sous sa pochette piquée à un album Hare Krishna vintage, sorti dans les parages du label Apple des Beatles sous influence George Harrison, Atlas Nation ne joue pas tant la sérénité que la tension, bâtie en tenant entre eux des rythmes salis et des guitares cinglantes, qui vibrent ensemble tout en laissant passer de l’air entre les masses virales. Et c’est cet air qui semble neuf ici : High Wolf avait habitué à densifier ses compositions, à les saturer jusqu’à l’os, comme pour les rendre opaques. Ici, les brumes se défont pour laisser une lumière poindre sur ce qui se déroule vraiment entre la tête et les mains du musicien. Pour laisser la musique tourner, installer transe et hypnotisme, dérouler des échos d’un ailleurs fantasmé, dont la saveur tient du rêve éveillé plutôt que de l’exotisme " Joseph Ghosn
Cankun (France / post-psychédélique / Not Not Fun)
Latest tracks by cankun
"Il faut peu de choses à Vincent Caylet pour emplir le spectre sonore et ainsi créer des titres riches et harmonieux. Une boîte à rythmes, une ligne de basse entêtante, quelques collages et effets, un murmure en guise de chant et une guitare errante lui suffisent amplement. Telle une impeccable démonstration de son savoir-faire unique, le projet révolu Archers By The Sea avait déjà comblé nos oreilles avec ses étonnantes textures sonores, son sens de la mélodie, son goût pour la lenteur et la répétition. Cankun marque une évolution suffisamment importante pour justifier que l'artiste solo change de nom : comme si le surf maudit de They Were Floating Over The Mountain, They Were Kings (2010), paru sur La Station Radar, glissait désormais sous des tropiques mélancoliques. La musique est plus rythmée, certes.
Elle est aussi et surtout plus lumineuse. Le Français affirme même que sa volonté initiale était d'orchestrer une musique funk. Le résultat de cet album (surpassant le très bon Jaguar Dance qui paraît quasi simultanément chez la structure américaine Not Not Fun) en est assez lointain et l'on peut tout aussi bien parler de dub cryptique, de temporalité dilatée, de pop opiacée. On songe à Forest Swords (Your Fingers The Snake), Peaking Lights (Dirty Fires), Ducktails (Laser Dance), Sun Araw (1986) et évidemment à Archers By The Sea (Friends Of The Jungle), soit quelques artistes parmi ce qui se fait de mieux dans notre indie pop contemporaine.
Il est inutile de guetter un refrain, chaque titre ressemble à une sorte de long pont idéal. Il reste vain de rechercher une levée d'enthousiasme adolescent, le disque est sagement contemplatif. Autrement dit, Ethiopian Dreams s'apparente plus à une longue et paisible ballade psychédélique qu'à une quelconque course de vitesse. Nous ne rechercherons pas un hit parmi ces onze titres mais nous nous assurerons d'avoir le temps de laisser filer de bout en bout ce disque onirique. Infiniment agréable, cette escapade aventurière s'avérera certainement délicieuse pour peu que l'on consente à s'y perdre." Magic
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire