Sonic présente :
samedi 12 mai 2012
21h00
8 euros
DUSTIN WONG (US / minimalisme presque pop / Thrill Jockey)
http://
http://
"Co-fondateur et guitariste de Ponytail et Ecstatic Sunshine (deux importantes entités de l’underground US), Dustin Wong s’inspire d’une parole de l’immense John Fahey : " Je joue de la guitare mais j’entends un orchestre entier dans ma tête. Donc, je compose vraiment pour un plein orchestre."
Profondément touché et inspiré par cette manière de penser le processus créatif de la guitare, Dustin Wong utilise donc son instrument pour créer de nombreuses couches mélodiques, émotionnelles et littérales. Travaillant à partir d’un simple assemblage de pédales (octaver, distorsion, loop, delays, filtres, etc…), il délivre dès lors un sentier musical sinueux, empli de catharsis, et récemment documenté sur l’excellent double lp solo INFINITE LOVE sorti sur Thrill Jockey.
Mélodies simples et répétitives, emplissage graduel de l’espace jusqu’à l’éclosion complète de "l’orchestre" avec moult variations texturales, donnant forme à une délicate base/toile d’araignée d’où pendent ses variées lignes mélodiques. Un sens métrique évolutif fort et une attention au timbre continu renforcent encore plus la dense narration aurale de Dustin Wong.
Il est fascinant d’observer et d’être témoin d’une performance solo de Dustin Wong et de le voir construire de si nombreuses et si finement ouvragées complexités de couches sonores pour un rendu faussement naïf, champêtre ou abrasif, c’est selon, épileptiques ou apaisante, mais mettant en jeu un spectre aigu et articulé des possibilités de la guitare traitée, version mélodique, voire ambient-pop.
Surfaces brillantes, éblouissements passagers, formes pulsantes-impulsantes, complexité croissante avant la dissolution de celle-ci pour repartir vers une autre direction/destination. Une complexité-ambient d’une sereine et apaisante tranquillité…" Cave 12
JASON URICK (US / Ambiant / Thrill Jockey)
http://jasonurick.com/
http://
"Urick hasn't abandoned drone-- layers of noise and columns of sound remain primary colors in his palette. But what sticks strongest in memory after I Love You flows through your ears are the hypnotic cycles of bass, beat, and melody. Think of drone as the light Urick shines on his loops, or the water he sprays on them: The sheen makes them glisten and thicken as they slowly gain texture, but they hold up through the noise, rarely burning out or washing away under the busy sonics." Pitchfork
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire